Le conseiller en Religion du Burkina Faso devant 1200 personnalités islamiques de 127 pays lors du congrès de la Ligue Islamique Mondiale

Le conseiller en Religion du Burkina Faso devant 1200 personnalités islamiques de 127 pays lors du congrès de la Ligue Islamique Mondiale :”L’unité islamique, le danger de la classification et de l’exclusion” sous l’égide du Serviteur des Deux Mosquées au Haram à la Mecque.

Son Excellence le Dr Abu Bakr Abdullah Dakouri
Conseiller pour les affaires islamiques auprès du président de la République du Burkina Faso

- Ce  congrès est considéré comme l’un des plus importants organisés par la Ligue pour s’attaquer au problème le plus grave auquel notre Oumma est confronté qui n’est autre que le problème de la division entre ses memmbres.

- Nous n'avons pas accordé comme il se doit le bienfait de la fraternité islamique et nous sommes tombés dans les problèmes de division et de conflit.

- La différence est une chose naturelle chez les humains de par  leurs différences d'esprit, de compréhension et de science. Les compagnons ont aussi eu des divergences de même que les savants à tout moment et en tout lieu.

- Je ne connais aucun savant qui contredise la règle énoncée par Allah dans le verset: "Si vous divergez sur quelque chose, référez-vous à Allah et au Messager."

- Toute personne qui veut promouvoir sa doctrine ou répondre à son opposant, se base sur la parole d’Allah ou sur celle du Prophète (paix soit sur lui), et je n’ai jamais entendu dquelqu’un dire : «mon père a dit ou mon grand-père a dit».

- L’une des composantes de l’unité est d’essayer de sortir du cercle vicieux des conflits entre les différentes écoles de jurisprudence totalement improductif que nous nous sommes infligés, en prenant en compte l’Histoire et en tirant profit des expériences de la vie.

- Notre problème est que nous ne nous soucions pas de nos dénominateurs communs, mais que nous nous focalisons sur des différences relatives, aussi minimes soient-elles, ce qui n'est ni rationnel ni en conformité la Charia. 

- Il ne fait aucun doute que le Royaume d'Arabie saoudite est pleinement conscient de ses responsabilités vis-à-vis de la Oumma. C’est pourquoi il ne rentre pas dans la logique du sectarisme et en prend sous sa  tutelle tous les  peuple de la Qibla et ce quelques soit leur écoles de jurisprudence.

- Ce congrès représente la Oumma toute entière, et tout le monde y est représentatif et engagé en ce qui concerne ses résultats.
 

Lundi 24 décembre 2018 - 10:04